Les amures assistées sont des armures de combat personnelles créées avant la chute des bombes. Elles représentent le summum de la technologie militaire, l'équivalant contemporain d'un char d'assaut sur les champs de bataille.

D'abord développées par l'entreprise West Tek pour le compte de l'armée américaine, les premiers prototypes sont déployés pour la première fois sur le front d'Alaska en 2068 et permet d'inverser l'issu du combat contre les chinois.
Trois modèles américains ont été produits en série : à l'armure assistée T-45 suivent le modèle T-51 puis T-60, qui ont toutes connues plusieurs versions par des mises à niveaux successifs dénommées soit par des lettres (de A jusqu'à F) soit par "mark" suivit d'un chiffre (de mark I à mark VI).
Outre West Tek, plusieurs compagnies privées ou publiques ont pu avoir accès à cette technologie et développer leurs propres armures, notamment l'USSA afin d'équiper ses astronautes, ou bien dans l'industrie pour travailler dans les mines et les aciéries, ou même à des fins promotionnels comme pour Nuka-Cola qui développa sa propre armure.
Pendant la guerre civile européenne, plusieurs pays déployèrent à partir de 2076 les vieilles T-45 que l'armée américaine leur revendait après la mise en service de la T-51. Plus tard, l'Europe fit ses propres recherche pour aboutir à la création de l'armure assistée V-16 conçue par Atomebus. A la chute des bombes, la Septième s'enferma en gardant les plans de ce modèle, ce qui lui permit d'en fabriquer de nouvelles afin d'équiper quelques uns des soldats d'élite de la Légion.
Mais les armures assistées sont des objets précieux, coûteuses à produire et nécessitant de grandes connaissances en ingénierie. Rares sont ceux aujourd'hui dans les terres désolées à pouvoir les fabriquer, les entretenir et les utiliser.

Ces armures de combat, notamment à partir de la version T-51, modifièrent en profondeur la nature de la guerre, remplaçant les unités de blindés trop coûteuses dans une guerre où les ressources étaient rares.

Toutes les armures assistées sont construites sur le même châssis standard ce qui permet d’interchanger les pièces d'équipement. Il comprend tout le système de servomoteurs permettant de décupler la force et ainsi de pouvoir supporter les kilo de blindage ajoutés dessus. Il peut même servir à compenser les paralysies partielles en redonnant à son porteur l'usage de ses membres. Il est aussi équipé d'un système d'absorption des chocs qui lui permet d'atterrir sans dommage d'une hauteur pouvant aller jusqu'à 100 mètres et intègre une centrale à énergie où l'on insère les réacteurs à fusion nécessaires pour alimenter toute l'armure.

T-45
Premier modèle développé par West Tek.
Le T-45 a été déployé pour la première fois en 2067 sur le front d'Alaska puis en Chine continentale, seulement deux ans après sa conception.
Si  les premières versions n'étaient que des prototypes provisoires présentant plusieurs insuffisances, leur apparition sur le champ de bataille a révolutionné l'art de la guerre. A partir du modèle T-45d, elles devinrent les pièces maîtresses de l'armée américaine qui grâce à elles réussit à repousser les chinois d'Alaska et à pénétrer en Chine continentale.
Les plaques de blindages en acier offrent une protection idéale contre les armes légères mais l'armure présente plusieurs défaillances : elle manque drastiquement de mobilité et sa coque a tendance brûler avec le temps à cause de la chaleur produite par son réacteur à fusion.

Après la mise au point de l'armure assistée T-51, les États-Unis se débarrassèrent de l'ancien modèle en l'exportant vers les pays européens alors en guerre. Ainsi, ce modèle se retrouve beaucoup dans l'ancien Commonwealth Européen, notamment entre les mains de chefs ribleurs mais souvent dans un sale état.

Bonus : +2 Force ; Résistance physique +3.

T-51b
Malgré les qualités des premières armures assistées, celles-ci montrèrent rapidement leurs limites face aux armées chinoises. La guerre sino-américaine s'embourba à nouveau, avant que le modèle T-51 ne vint débloquer la situation. Déployé en Chine en juin 2076, il a renversé l'issu de la guerre et permit la libération d'Anchorage. On raconte que la simple vision de soldats équipés de cette armure provoquait la reddition des combattants chinois.

L'armure assistée T-51 surpasse en tous points les qualités de la T-45 : son blindage constitué d'un composite polylaminé résiste aux armes lourdes et aux explosions en plus des dégâts d'armes à énergie. Son poids plus léger et l'ajout de stabilisateurs gyroscopiques et d'amortisseurs ont résolu les problèmes d'équilibre du modèle précédent.
Pouvant être rendue étanche, elle peut aussi opérer en zone contaminée et résister au froid.

Quelques modèles achetés aux Etats-Unis ont fait leur apparition à la fin de la guerre civile européenne, mais aujourd'hui elles restent rares dans l'ancien Commonwealth Européen.

Bonus :

T-60
Modèle retravaillé de la T-45, il n'est apparu que vers la fin de la guerre, après la bataille d'Anchorage, pour être déployé partout. C'est ce modèle, associés à quelques T-51, qui a été utilisé par l'armée américaine contre sa propre population afin de réprimer les émeutes.
Dernier modèle conçu et produit en série avant la chute des bombes, elle est considérée comme l'armure la plus avancée, réunissant toutes les qualités des deux modèles précédents.
Elle dispose d'un système de filtration et de recyclage qui la rend totalement autonome.

Déployé uniquement sur le sol américain quelques mois avant la fin du monde, ce modèle est quasiment introuvable dans l'ancien Commonwealth Européen.

Bonus :






V-16
Après avoir emprunté les modèles d'armure T-45 aux américains après l'apparition du modèle T-51 en 2076, le gouvernement français chargea l'entreprise Atomebus de confectionner une nouvelle armure plus performante.
Les études menèrent à l'élaboration de l'armure assistée V-16 qui fut déployer quelques mois avant la chute des bombes, en même temps que le modèle T-60 américain.
En terme de performance elle égale le modèle T-51, voir l'améliore en certains points, notamment sa mobilité par une armature beaucoup plus légère. Son blindage peut résister à de gros chocs et même à des obus. Entièrement étanche, elle protège efficacement contre les radiations et certains modèles peuvent même opérer sous l'eau grâce à des respirateurs artificiels intégrés et une réserve d'oxygène d'une autonomie d'une heure.
L'armure a la particularité de ne pas avoir de plaque de blindage aux mains mais seulement des gants renforcées ce qui permet une bien meilleur dextérité au détriment de la protection.

Prévu pour être produite en série, la chute des bombes mit fin à sa production avant qu'elle ne commence réellement. Il est possible d'en trouver des modèles d'avant guerre, mais ils sont souvent en piteux état. Toutefois, l'Abri 1 a sauvegardé ses schémas ce qui permet à la Septième d'en produire de nouvelles. Mais la confection d'une armure nécessite plusieurs mois de travail et des ressources importantes, les usines de la Citadelle n'en produisant que 4 à 5 par an.


Armure assistée chinoise
Dès 2067, les communistes chinois ont travaillé sur un modèle d'armure assistée afin de contrer celle américaine. Leur tentative se solda par un relative échec présentant de nombreuses failles.
Ne parvenant pas à rattraper leur retard sur les américains, les chinois ont préféré par la suite se concentrer sur le développement de technologies furtives et d'armes biologiques, délaissant peu à peu leur projet d'armure assistée.
Quelques exemplaires ont pu être produits, mais cette armure, dont on ignore quel nom elle pouvait avoir, reste très inférieure aux modèles américains.
Sur le plastron on peut voir l'étoile communiste et le slogan « L'impérialisme américain doit être battu ! ».