La Septième est la faction dominante des terres désolées.
Elle se veut la continuation du pouvoir politique d'avant guerre, seule entité légitime à diriger ce nouveau monde.
La septième république est instaurée en 2152 peu après l'ouverture de l'Abri 1 qui renfermait les restes du gouvernement français. Elle fait suite à la sixième république ayant existait de la sortie de la France du Commonwealth Européen en 2061 jusqu'à la chute des bombes en 2077.

Disposant de ressources très importantes et d'une grande discipline qui lui donnèrent un avantage certain contre toutes les autres factions des terres désolées, la Septième réussit facilement à imposer son autorité et à étendre son influence sur une grande partie du Nord de l'ancienne France.
A l'emplacement de l'Abri 1 fût fondée sa capitale, la Citadelle, qui est aujourd'hui la plus grande ville des terres désolées.

La Septième est aujourd'hui un état solide, disposant d'une grande armée régulière et de matériels de pointe, elle apporte la paix et l'ordre aux terres désolées, chaque communauté adhérant à sa constitution devant embrasser la démocratie. En échange, la Septième assure la protection et offre des subventions pour aider les communautés à se développer.
Elle se donne pour mission est de reciviliser le monde en rétablissant une société viable.
Pour cela, elle doit assurer la sécurité par une forte présence militaire pour combattre les pilleurs et les créatures mutantes, mais sa tâche ne se limite pas seulement à cela.
La Septième a aussi pour vocation de rebâtir le pays en reconstruisant les infrastructures, notamment les routes pour rétablir les réseaux d'échanges mais aussi pour redonner l’électricité et une eau potable à tous. Elle cherche aussi à rebâtir une économie stable reposant sur une vraie monnaie en remplacement des capsules de bouteille, afin de pouvoir remettre en place un impôt et s'assurer des rentrées budgétaires régulières.
Ses efforts pour restaurer une citoyenneté, avec la délivrance de papiers d'identité, et une vie politique par l'organisation d'élections, sont constants malgré les difficultés, et sa législation doit s'imposer à tous afin de rétablir une justice équitable et impartiale avec la mise en place de tribunaux et d'un corps de magistrats compétents.
La Septième mise aussi beaucoup sur les enfants, l'avenir de cette nouvelle société, en imposant une éducation à tous, obligeant chaque communauté à posséder des écoles et en interdisant le travail des mineurs. Ces mesures firent reculer l'illettrisme dans les terres désolées.
Enfin, la république tente de restaurer une culture commune à commencer par imposer une langue standardisée, mise à mal par un siècle d'argot post-nucléaire, afin de reformer le peuple français. Pour cela, elle remit en place des réseaux d'informations en diffusant une radio et des journaux, mais que certains dénoncent comme n'étant que de la pure propagande.

La Septième utilise parfois des méthodes brutales pour obliger les habitants à se mettre au travail afin de fournir à la société renaissante de quoi subsister. Ainsi les impôts sont parfois lourds et mal ressentis par les habitants, redoutant l'arrivée des percepteurs et voyant dans les soldats de la Septième que de simples pilleurs en uniforme.

Organisation
La Septième est une démocratie possédant un régime fédéral.
Chaque communauté membre de la république doit élire son député qui siégera au Parlement de la Citadelle. Le Parlement dispose du pouvoir législatif, il débat et vote les lois que devra appliquer l'exécutif incarné par le gouvernement et son Président.
Le Président est le chef de l'état. Il est élu au suffrage universel pour un mandat de 4 ans, mais les élections sont parfois rendues compliquées en raison des distances et de l'insécurité. Il a pour mission de former un gouvernement en nommant les différents ministres qui l'accompagneront dans sa mission pour rétablir l’État.
Les citoyens forment le corps électoral. Tout individu né dans l'une des communautés membres de la Septième est fait citoyen. Il obtient alors des papiers d'identité, des droits (notamment le droit de vote) et des devoirs (principalement le service militaire). Les citoyens ont des privilèges, ils sont protégés par la loi, peuvent bénéficier d'aides sociales et d'avantages (ils sont prioritaires pour obtenir un logement à la Citadelle par exemple). Pour les autres, la citoyenneté peut s'obtenir par divers moyens, le plus simple étant de servir dans l'armée pendant 10 ans ou bien de l'obtenir par lettre directe de la présidence.
Si la loi assure l'égalité entre tous les citoyens, on observe dans les faits une hiérarchie entre eux, avec au sommet les anciens résidents de l'Abri 1 qui restent encore aujourd'hui l'élite de la nation. Certains arborent toujours fièrement leur tenue d'abri, notamment lors des cérémonies ou pour discourir au Parlement afin de montrer leur différence. En tant que descendants du gouvernement d'avant guerre, ils estiment être plus légitime à diriger, ils occupent les postes les plus élevés, mènent les études les plus brillantes, obtiennent les meilleurs diplômes et sont bien souvent élus au Parlement. Ils n'ont bien souvent que du mépris pour les habitants des terres désolées, même ceux ayant obtenu la citoyenneté qui ne reste que des citoyens de seconde zone.

Le Parlement, composé de 120 membres, est actuellement partagé entre plusieurs partis politiques. Depuis les dernières élections de 2174, la coalition présidentielle a obtenu une très courte majorité à l'assemblée, mais bénéficie de la division de son opposition.
Chacun est libre de fonder son parti. Seul le parti communiste est interdit, un vieux résidu de la peur rouge des années d'avant guerre.


• Progressistes
- Le Nouveau Front Population (NFP) est un parti créer par Oscar Jacob afin d'unir la gauche. Parti réformiste, humaniste et républicain, il prône une doctrine socialiste et une décentralisation des pouvoirs. C'est actuellement le premier parti d'opposition.
- Ouvriers et Paysans (O&P) est un mouvement populaire rassemblant les travailleurs des terres désolées.
- Le Réseau Populaire est un parti d'extrême-gauche. Ils réclament notamment la citoyenneté étendue à tous les habitants des terres désolées, l'abolition de l'esclavage et la fin du nucléaire. Ils sont aussi pour une plus grande laïcité et une séparation clair entre l’État et l’Église d'Atome.

• Modérés
- Le Ratom, pour Rassemblement Atomiste, est un parti religieux et centriste destiné à promouvoir les valeurs de l'Église d'Atome.

• Conservateurs
- Le Comité Républicain, surnommé simplement le Comité, est un mouvement de centre-droit,  conservateurs modérés, patriotes et libéral. C'est le parti actuellement au pouvoir.
- Notre France est un parti de droite, défenseur des valeurs traditionnelles d'avant guerre.
- La Force pour la Nouvelle France (FNF) forme la droite dure, réactionnaire, nationaliste et pro-militaire.

• Radicaux
- L'Anti-Rad est un dangereux mouvement néofasciste préconisant l'extermination de toutes formes de vie infectées par les radiations, à commencer par les goules.
- Le Parti Royaliste est un parti anti-républicain et monarchiste.

Justice
Rendre la justice dans les terres désolées est l'un des grands chantiers de la Septième.
Il existe trois cours de justice :
La Cour des Citoyens est le tribunal de la Citadelle jugeant les affaires concernant tous les citoyens.
La Cour Commune juge les affaires concernant un citoyen contre un étranger.
Les Cours Ambulantes parcours les Terres Désolées pour rendre la justice dans les divers communautés de la Septième. Après une courte enquête, les magistrats ambulants jugent sur-le-champ. Certains leur reprochent une justice expéditive, ils sont craints et c'est pour cela qu'ils sont souvent accompagnés d'une garde rapprochée.
La Septième reconnaît aussi le for ecclésiastique. Ainsi, les prélats d'Atome ne sont pas concernés par la justice de la république et ne répondent qu'à celle de Dieu.
Enfin, la Légion possède son propre tribunal, la Cour Martial, qui juge les militaires.

Les légionnaires de la Septième
La Légion est l'armée de la Septième. C'est cette force militaire qui permet à la république d'écraser ses rivaux et de dominer les terres désolées.

Si le Président est le chef des armées, il délègue ses pouvoir au Major-Général, véritable chef de la Légion qui ne répond qu'au Président. En vérité, l'armée est relativement indépendante, la Légion n'aimant pas voir les politiciens s'immiscer dans ses affaires.
Le Major-Général forme son état-major et décide de la politique militaire, en accord avec les volontés du Parlement. Son quartier général siège à Fort Dole, la principale base militaire de la Septième située à quelques kilomètres de la Citadelle.

La Légion est une armée régulière adaptée aux terres désolées.
Elle fonctionne principalement à partir d'unités de 5 à 15 soldats très polyvalentes. Le nombre, les fonctions et l'équipement des soldats varient selon les missions qu'on leur confie.
Les unités sont dirigées par des sous-officiers.
Lorsque cela est nécessaire, les unités sont regroupées en bataillons sous les ordres d'un officier.
L'ensemble des bataillons forment l'armée de la Légion sous les ordres du Major-Général.
Au cours de l'histoire de la Septième, la réunion de l'ensemble de la Légion n'a eu lieu qu'une fois, à l'occasion de la bataille de Nanterre.

N'importe qui peut s'engager dans l'armée, c'est le meilleur moyen d'accéder à la citoyenneté pour les étrangers.
Les recrues sont entraînées et équipées par l’État. Les soldats reçoivent une solde, légèrement au dessus de ce que gagne un ouvrier pour les premières classes, qui augmente avec le grade. Ils sont nourris, blanchis et logés dans les casernes. Les soldats sont équipés d'une tenue adaptée à l'environnement et au climat des terres désolée, avec un plastron de métal et un fusil laser fabriqué par la Manufacture d'Armes de la Citadelle, une entreprise publique au service de l'état.

La Légion a pour mission le maintien de l'ordre dans les terres désolées, la défense des frontières et des infrastructures et la récupération des éléments stratégiques. Elle mène des opérations armées contre les bandes de ribleurs et des missions de nettoyage de nids de goules sauvages ou d'autres créatures mutantes.
Mais ses missions ne sont pas seulement d'ordre militaire. Elle effectue aussi un travail de police dans les communautés où elle est postée en garnison, et effectue des missions humanitaires en distribuant à la population des vivres et en formant des cliniques militaires ambulantes où les médecins de l'armée auscultent et soignent les survivants.

La Légion est sujet à des problèmes de budget et d'effectifs.
Elle pallie ses faiblesses par d'autres qualités qui la rend supérieure aux autres factions des terres désolées. Les soldats sont bien entraînés et bien équipés, ils possèdent des armes de qualité et beaucoup de munitions. Les unités sont toutes reliées par radios et sont formées aux stratégies militaires.
Elle dispose de véhicules, de camions mais aussi de vertiptère qui leur permettent une grande mobilité sur toutes les terres désolées. L'armée de la Septième possède aussi des armes lourdes très destructrices, et un tank, le "Francoville".
Pour combler ses manques de moyens, la Légion a souvent recourt aux régulateurs.

La Légion a mauvaise réputation, se rendant coupable de plusieurs exactions contre les populations récalcitrantes, notamment celles refusant de payer l'impôt.

Personnages importants
Jean-Eude Hénin
Jean-Eude Hénin est un pur produit de la Septième. Issu de la respectable famille des Hénin, son père fût ministre dans le gouvernement de Ferdinand Habdaik de 2154 à 2158.
Il passa une partie de son enfance dans l'Abri 1, avant de mener un cursus exemplaire, sortant diplômé de l'université puis commençant une carrière dans l'administration. Il s'engage auprès du parti du Comité et entre au conseil municipal de la Citadelle.
En 2170, il est directeur de campagne pour Léopold Demets, mais son parti perd les élections contre le progressiste Oscar Jacob. 4 ans plus tard, Jean-Eude Hénin remporte les primaires de son parti, puis parvient à battre le président sortant grâce à une coalition de centre droit et du parti atomiste. Il devient le 5ème Président de la septième république.
Désormais à la tête de l’État depuis 3 ans, à l'approche des prochaines élections son bilan est mitigé, n'ayant pas pu contenir les avancées des bandes de ribleurs, ralentissant la reconstructions des infrastructures civiles, de nombreuses communautés se plaignant de n'avoir toujours pas accès à l'eau potable contrairement à ses promesses de campagne. Pourtant, le Président Hénin défend un bilan positif, la population de la Citadelle ayant croit de 5%, et la productivité dans les terres désolées étant à son plus haut niveau depuis 10 ans. Ces détracteurs diront que cela s'est fait grâce à une répression toujours plus forte des populations, écornant toujours un peu plus l'image de la Légion.
Le Président Hénin est un homme d'une cinquantaine d'années. On le dit sérieux et engagé, ses discours toujours autoritaires et droits, rarement éclairés par des traits d'humours dont l'homme semble totalement dénué.
Sa fille unique, Lyne, est sa motivation au quotidien pour améliorer les terres désolées, désireux de lui léguer un monde plus sûr. N'ayant jamais fait l'armée, il est peu apprécié des militaires, on lui reproche aussi son manque de connaissance des terres désolées, n'ayant que très peu parcouru les ruines de la capitale.
On lui connaît une passion pour le trashball qu'il aime suivre à la radio, et est proche de l'Eglise d'Atome sans être un pratiquant assidu.

Hector Madof
Hector Madof est l'actuel Major-Général de la Légion. C'est un héros de guerre très respecté et apprécié par ses hommes, ayant notamment participé à la bataille de Nanterre où il fut blessé, puis à la campagne contre Bastion dans le Val-de-Rien.
Nommé par la Présidente Brosconovich, le Général Madof occupe le poste de chef de la Légion depuis maintenant 13 ans.
Hector Madof est issu d'une grande famille de la Septième, militaire de génération en génération, l'un de ses ancêtres ayant participé à la guerre Euro-Moyen-Oriental.
Jeune, il suivit la tradition familiale en s'engageant dans l'armée. S'il possédait un nom, Hector est parvenu à se faire un prénom. Il monta la hiérarchie militaire au fils de ses années de service pour finir par intégrer l'état-major de la Légion.
Il devint Colonel à l'âge de 43 ans, puis fût nommé Major-Général par la présidence en 2166.
Hector Madof est désormais un homme vieillissant. Approchant les 60 ans, il commence à sentir les années peser sur son corps, sa main n'est plus aussi précise qu'avant et sa force lui échappe parfois. Mais son esprit reste vif. Le Général Madof innova l'armée, tactiquement et technologiquement, durant ses années de commandement.
C'est un militaire aguerri qui connaît parfaitement les terres désolées et ses habitants. Certains aimerait le voir briguer un mandat présidentiel, mais Hector Madof déteste la politique.
Ayant consacré toute sa vie à l'armée, Madof n'a pas d'enfant. On lui connait un neveu, Edouard, sur qui repose l'avenir de la famille.