CosmoVille
CosmoVille était un parc d'attraction futuriste destiné à présenter le monde de demain.
Construit en 2061 sur les finances du milliardaire Silas Draxlor, PDG d'Atomebus mégalomane et excentrique passionné par le futur et l'exploration spatiale.
Le parc était divisé en 4 zones que traversait un aérorail nouvelle génération :
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Alphaville, la ville de demain, était une utopie futuriste telle que l'imaginait Draxlor, avec ses grands boulevards pavés de panneaux solaires destinés à alimenter en énergie renouvelable toutes les innombrables boutiques, les restaurants, l'éclairage public, les trottoirs roulants et les écrans de publicité révolutionnaires, le tout illustré par des attractions pédagogiques mettant en scène des automates dans la vie quotidienne du futur accompagnées de commentaires audios qui n'étaient que de la vulgaire propagande capitaliste tombant souvent dans un anti-communisme primaire. les boulevards rejoignent tous un grand dôme central, le planétarium de CosmoVille, qui projette une reproduction de la voie lactée.
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nouvelle-Eden, la zone aquatique du parc, parcourut de cours d'eau agrémentés de fontaines et de jardins qui rejoignent plusieurs grands bassins formant comme des lacs. Une partie était consacrées aux loisirs aquatiques, avec piscines et toboggans, l'autre était autrefois peuplés d'animaux marins et d'oiseaux aquatiques. On peut encore y voir le squelette géant d'une baleine. Des passerelles de verre transparent surplombaient les bassins et menaient jusqu'à une place centrale occupée par un grand carrousel.
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Néoparis est une reproduction d'une potentielle ville sur la planète Mars. L'extérieur était fait de jardins factices poussant sur de la terre colorée en rouge pour ressembler à celle de Mars, les bâtiments construits sous de grands dômes de verre.
Si le projet a été développé en collaboration avec des astronomes et des ingénieurs, à son ouverture cette zone du parc était assez décriée par la communauté scientifique car on pouvait y apprendre que de l'eau coulait sur Mars et que la planète rouge abritait la vie, tout le personnel étant costumé en petits hommes verts. Draxlor était persuadé que des extra-terrestres vivaient sur Mars, et que les communistes y avaient même déjà implanté une base, Cheng, le président chinois, étant lui même un alien martien.
On y trouvait plusieurs attractions, une salle à gravité zéro qui reproduisait les conditions dans l'espace, plusieurs simulateurs virtuels, de grands télescopes orientés vers Mars ainsi qu'un musée de l'espace consacré à Carl Bell, premier homme dans l'espace, et aux astronautes Richard Wade, Mark Garris, et Michael Hagen, les premiers à marcher sur la lune. Il s'y trouvait même une véritable navette spatiale.
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Shanguia était sensée être une reproduction d'une ville communiste du futur. Elle est l'exact opposée d'Alphaville, tout y est morne, sale, vide. C'est une zone lugubre, regroupant des attractions d'horreur dont un train fantôme plongeant dans la Chine communiste. Les attractions enchaînent les commentaires anti-communistes et les poncifs racistes, mettant en garde contre le "péril Orange", mélange de rouge et de jaune.
La figure de Silas Draxlor est omniprésente dans le parc, à travers plusieurs statues à son effigie et de nombreuses affiches, toujours accompagné du chat Mr Pebbles, premier animal a avoir voyagé dans l'espace et mascotte de CosmoVille dont les peluches étaient vendues dans les boutiques de souvenirs. Des rumeurs d'avant guerre prétendaient que Draxlor avait dépensé des fortunes dans un laboratoire secret pour mener des expériences génétiques sur les chats afin de créer en vrai la mascotte du parc. On ne sait s'il a pu mener à bien ces projets loufoques, car la chute des bombes anéantis le parc.
Aujourd'hui il n'en reste plus que des ruines, mais quelques attractions restent encore en état de fonctionner. La zone est dangereuse, les protectrons du parc attaquent à vu ceux qui n'ont pas leur billet et l'endroit est infesté de goules sauvages toujours dans leurs habits de faux cosmonautes, de martins ou de mascotte. Le parc est encore habité par des automates et divers robots condamnés à errer et jouer leur numéro pour l'éternité.