Ruines du Havre
La ville portuaire du Havre est aujourd'hui en partie inondée par les marées et envahie par les créatures mutantes et quelques bandes de ribleurs. Les constructions en béton du centre-ville ont plutôt bien résisté à la chute des bombes. Son port est un vaste cimetière de bateaux, notamment de portes-conteneurs encore chargés de trésors.
Conteneurs-sur-mer
Communauté de pêcheurs construite près de l'embouchure de la Seine et entièrement constituée de conteneurs reconvertis en habitations. Sur ses rives s'est échoué un vieux paquebot de croisière dont les équipements de loisirs restent encore opérationnels, attirants les habitants les plus fortunés qui viennent s'y détendre. Voir Description
Marécages
L'embouchure de la Seine est recouverte d'une vaste zone marécageuse insalubre et malodorante dont les eaux putréfiées sont recouvertes d'une couche d'algues visqueuses dans laquelle on s'embourbe facilement. Il y règne une forte odeur d’œufs pourris qui peut aller jusqu'à provoquer des nausées. Souvent envahi par un épais brouillard, l'endroit est sinistre, réputé pour être hanté. C'est une bonne zone de chasse pour les pataugeurs mais infestée de mouches sanguines.
Ruines de Caen
Il ne reste plus grand chose de la ville de Caen, rasée par une bombe atomique. Bonne nouvelle : Dole est mort.
Station terrienne de l'UASEC
La station terrienne de l'UASEC (Union AeroSpatial of European Commonweatlh) était une installation de communication Terre-espace. Elle était composée de 5 antennes paraboliques permettant de localiser les engins spatiaux, de déterminer leur trajectoire et de communiquer avec. Aujourd'hui il n'en reste plus que des ruines, deux des antennes sont hors services, les trois autres pourraient partiellement fonctionner si on les remettait en route.
Horizon
La cité-marchande d'Horizon est construite sur une portion d'autoroute suspendue. A ses pieds, la ville-basse surnommée la "Masse" est un vaste bidonville. La ville est connue pour son grand marché aux esclaves. Elle est aujourd'hui dirigée par une confédérations de marchands appelée la Hanse. Voir Description
Forteresse du Boumland
Le palais de Magique Boum, chef des boumlanders et l'un des derniers seigneurs de guerre des terres désolées, est situé dans une ancienne usine transformée en place forte. L'endroit est entouré d'une muraille de fortune bien gardée par les guerriers du Boumland. L'usine fonctionnerait encore, produisant armes et munitions permettant à Magique Boum de ravitailler ses sbires et de tenir tête à la Septième.
La Citadelle
La Citadelle est la capitale de la Septième et la plus grande ville des terres désolées avec ses 6000 résidents. Elle a été fondée dans les ruines du quartier de la Défense sur le pas de l'Abri 1 qui renfermait les restes du gouvernement d'avant guerre. On s'y croirait presque dans une ville d'avant guerre avec ses belles rues pavées et ses jardins. Les habitants disposent de tout le confort : eau courante potable, électricité, tout à l'égout, traitement des déchets, en plus d'un système éducatif et d'une bonne sécurité garantie par la police républicaine. Voir Description
Ruines de Versailles
Ruines de la ville de Versailles. Le château est toujours debout, occupé par quelques survivants.
Aérodrome d'Orly
Principale aérodrome de Paris avant guerre, c'est devenu un cimetière d'avions rempli de carcasses d'appareils qui ne sont plus en état de voler. Le Saint-Exupéry s'y arrête parfois pour acheter aux récupérateurs du coin les pièces qu'ils récoltent sur les épaves.
Le Sanctuaire
L'un des lieux les plus sacrés pour les atomistes. Une petite communauté d'adeptes s'est constituée autour du tombeau du prophète Adams, fondateur du culte d'Atome en France. Le Sanctuaire accueille les pèlerins assez zélés pour braver les dangers de la grande mer des Abîmes. Voir Description
Nécrotopia
Ville de goules construite dans un cimetière de trains. Située dans les profondeurs de la grande mer des Abîmes, la ville est protégée des humains goulophobes par le brouillard radioactif. C'est devenue un refuge pour toutes les goules des terres désolées. Voir Description
Ruines de Reims
Les restes de la ville de Reims sont envahis par le brouillard radioactif et les créatures mutantes. C'est une zone très dangereuse qu'il faut mieux éviter.
CosmoVille
CosmoVille était un parc d'attraction futuriste destiné à présenter le monde de demain. Construit en 2061 sur les finances du milliardaire Silas Draxlor, PDG d'Atomebus mégalomane et excentrique passionné par le futur et l'exploration spatiale. Le parc était divisé en 4 zones que traversait un aérorail nouvelle génération : - Alphaville, la ville de demain, était une utopie futuriste telle que l'imaginait Draxlor, avec ses grands boulevards pavés de panneaux solaires destinés à alimenter en énergie renouvelable toutes les innombrables boutiques, les restaurants, l'éclairage public, les trottoirs roulants et les écrans de publicité révolutionnaires, le tout illustré par des attractions pédagogiques mettant en scène des automates dans la vie quotidienne du futur accompagnées de commentaires audios qui n'étaient que de la vulgaire propagande capitaliste tombant souvent dans un anti-communisme primaire. les boulevards rejoignent tous un grand dôme central, le planétarium de CosmoVille, qui projette une reproduction de la voie lactée. - Le nouvelle-Eden, la zone aquatique du parc, parcourut de cours d'eau agrémentés de fontaines et de jardins qui rejoignent plusieurs grands bassins formant comme des lacs. Une partie était consacrées aux loisirs aquatiques, avec piscines et toboggans, l'autre était autrefois peuplés d'animaux marins et d'oiseaux aquatiques. On peut encore y voir le squelette géant d'une baleine. Des passerelles de verre transparent surplombaient les bassins et menaient jusqu'à une place centrale occupée par un grand carrousel. - Néoparis est une reproduction d'une potentielle ville sur la planète Mars. L'extérieur était fait de jardins factices poussant sur de la terre colorée en rouge pour ressembler à celle de Mars, les bâtiments construits sous de grands dômes de verre. Si le projet a été développé en collaboration avec des astronomes et des ingénieurs, à son ouverture cette zone du parc était assez décriée par la communauté scientifique car on pouvait y apprendre que de l'eau coulait sur Mars et que la planète rouge abritait la vie, tout le personnel étant costumé en petits hommes verts. Draxlor était persuadé que des extra-terrestres vivaient sur Mars, et que les communistes y avaient même déjà implanté une base, Cheng, le président chinois, étant lui même un alien martien. On y trouvait plusieurs attractions, une salle à gravité zéro qui reproduisait les conditions dans l'espace, plusieurs simulateurs virtuels, de grands télescopes orientés vers Mars ainsi qu'un musée de l'espace consacré à Carl Bell, premier homme dans l'espace, et aux astronautes Richard Wade, Mark Garris, et Michael Hagen, les premiers à marcher sur la lune. Il s'y trouvait même une véritable navette spatiale. - Shanguia était sensée être une reproduction d'une ville communiste du futur. Elle est l'exact opposée d'Alphaville, tout y est morne, sale, vide. C'est une zone lugubre, regroupant des attractions d'horreur dont un train fantôme plongeant dans la Chine communiste. Les attractions enchaînent les commentaires anti-communistes et les poncifs racistes, mettant en garde contre le "péril Orange", mélange de rouge et de jaune. La figure de Silas Draxlor est omniprésente dans le parc, à travers plusieurs statues à son effigie et de nombreuses affiches, toujours accompagné du chat Mr Pebbles, premier animal a avoir voyagé dans l'espace et mascotte de CosmoVille dont les peluches étaient vendues dans les boutiques de souvenirs. Des rumeurs d'avant guerre prétendaient que Draxlor avait dépensé des fortunes dans un laboratoire secret pour mener des expériences génétiques sur les chats afin de créer en vrai la mascotte du parc. On ne sait s'il a pu mener à bien ces projets loufoques, car la chute des bombes anéantis le parc. Aujourd'hui il n'en reste plus que des ruines, mais quelques attractions restent encore en état de fonctionner. La zone est dangereuse, les protectrons du parc attaquent à vu ceux qui n'ont pas leur billet et l'endroit est infesté de goules sauvages toujours dans leurs habits de faux cosmonautes, de martins ou de mascotte. Le parc est encore habité par des automates et divers robots condamnés à errer et jouer leur numéro pour l'éternité.
Centrale nucléaire Taranis-IV
La centrale nucléaire Taranis-IV était un projet révolutionnaire de Global Énergie pour fournir une énergie propre et sûre à l'ensemble de Paris. La centrale n'a jamais pu être terminée en raison de la Grande Guerre, mais les scientifiques et ingénieurs de la Septième sont parvenus à mettre en marche le réacteur principal afin d'alimenter la Citadelle en électricité. Le centrale, point stratégique important pour la république, est protégée jour et nuit par des troupes de légionnaires, certains en armure assistée V-16.
Le Dôme
Le pénitencier du Nesles était un projet de prison automatisée développé avant la chute des bombes. Destinée à accueillir jusqu'à 636 détenus, elle devait permettre de faire d'importantes économies au gouvernement par l'utilisation de la robotique et de l'intelligence artificielle. Si la Grand Guerre empêcha la fin des travaux, la Septième récupéra l'endroit pour poursuivre les expérimentations et s'en servir pour enfermer ses prisonniers les plus importants. Communément, les survivants appellent cet endroit le Dôme, en raison de la forme de son bâtiment qui émerge du sol. Le dôme n'est en réalité que l'entrée, la prison descend profondément dans la terre en dessinant des spirales concentriques autour d'une longue tour centrale équipées de caméra de surveillance rotatives. Le premier étage accueille le personnel de la prison. Il possède une salle de stockage où sont rangés les armes, une salle de télésurveillance et d'écoute, ainsi qu'une guillotine pour les exécutions, le gouvernement d'avant guerre ayant rétablit la peine de mort pour les traîtres en 2056. Le reste est composé des 159 cellules, mais seules la moitié ont pu être construite avant la chute des bombes. La prison fonctionne avec un personnel très réduit assisté de robots appelés robomatons contrôlés par l'IA Cerbère mise au point avant la guerre et perfectionnée par les ingénieurs de la Septième. Certains prisonniers parmi les plus dangereux sont aussi équipés de colliers d'esclavagiste qui explosent s'ils sortent d'une zone délimitée. L'IA Cerbère n'est pas totalement terminée, peu avoir des défaillances et présenter des bugs. Les ingénieurs de la république travaillent sans cesse pour l'améliorer, mais il arrive parfois des accidents. Des lanceurs d'alerte accusent la Septième de tester sur les détenus leur expérimentation sur l'intelligence artificielle. Le Dôme a mauvaise réputation dans les terres désolées. Les détenus, surveillés par les robomatons, sont laissés à eu même dans une certaine anarchie. Chaque semaine on leur expédie de la nourriture que les caïds de la prison distribuent à leurs codétenus. La violence règne, sous le regard des gardiens qui ne sont là que pour empêcher les évasions.
Ruines de Rouen
La ville de Rouen a été envahie par les eaux de la Seine lorsque la chute des bombes fit sortir le fleuve de son lit. Aujourd'hui on n'y voit plus que le bout des toits des bâtiments où certains survivants ont trouvé refuge. La navigation y est difficile à cause des cataractes formées par les encombrements et l'éventration des sols par les bombes atomiques qui forment des chutes d'eau.
St-Jean-du-Reg
L'une des nouvelles colonies fondée par la Septième afin de recoloniser l'espace et d'exploiter les terres fertiles, St-Jean-du-Reg n'est habitée que par cinq familles de paysans tout affairées à travailler la terre. La première chose que firent les colons fût de construire une chapelle en l'honneur du prophète Jean qui a donné son nom à la localité, puis de nommer un confesseur parmi eux. Les petites maisons de tôles et de bois vinrent après, puis on commença les travaux d'irrigation, la construction des serres et les semailles des champs. La petite communauté produit des céréales et plusieurs sortes de légumes qu'elle exporte à la capitale, en plus d'élever quelques radcochons et des coquetards. Elle dispose d'une brahmine qui aide aux travaux agricoles en tirant la charrue. St-Jean-du-Reg est l'une des colonies les plus prospère de la Septième, fer de lance pour la propagande coloniale de la république montré en exemple pour attirer les colons. Sur place, les choses sont moins roses. Les habitants vivent dans de mauvaises conditions et se plaignent du manque de soutien de la Citadelle qui les laisse notamment affronter seuls les ribleurs du coin.
Ruines de Angers
Les ruines d'Angers, aux confins des terres désolées.
Ruines du Mans
Les ruines du Mans, en partie recouverte par la forêt luminescente.
Ruines de Tours
La ville de Tours a été bien plus abîmée par la forêt luminescente et les grosses racines des candélarbres que par la chute des bombes. Les rues ont été complètement éventrées par les arbres, les bâtiments recouverts par la végétation.
Ruines de Blois
Blois a été la première ville à être envahie par la forêt luminescente. Aujourd'hui, on ne voit quasiment plus les ruines : le béton, l'asphalte et les amas de métal rouillé ont été noyés sous la verdure. La ville est infestée par les goules végétales.
Le Bosquet
Au cœur de la forêt luminescente se trouve le Bosquet, une vaste structure végétale que les échassiers appellent l'arbre monde. Pour eux, c'est un lieu sacré qui abrite l'âme de la forêt. Le Bosquet serait juché sur un ancien laboratoire responsable de la propagation des plantes mutantes.
La cabane du chasseur
Petite cabane de bois cachée dans la forêt, c'est la résidence de celui qu'on appelle le Forestier, un solitaire vivant ici depuis plusieurs années. On ignore les raisons de son installation, ce qui l'a attiré ou ce qui l'a fait fuir. Professionnel de la forêt, fin chasseur expérimenté, le Forestier sera de précieux conseils pour celui qui veut arpenter les lieux. A fil des années, il a pu tisser des liens avec les échassiers avec qui il fait quelques échanges. Il est ami avec la petite-fille du chef de la Canopée et est le meilleur moyen pour y entrer. Attention car les alentours de la cabane sont piégés, non pas pour dissuader les potentiels visiteurs mais pour éloigner les prédateurs et autres monstruosités de la forêt.
Canopée
Canopée est un village arboricole construit à la cime des grands arbres de la forêt luminescente. Ses habitants sont appelés les échassiers. Voir Description
Ruines d'Orléans
En partie détruite par les bombes, les ruines d'Orléans commencent peu à peu à être grignotées par la forêt luminescente qui avance ses racines en explosant le bitume. C'est un lieu exploré de long en large par les récupérateurs de Bastion, devenu aussi un refuge pour les condamnés fuyants la justice royale. C'est un endroit relativement dangereux, occupé par quelques bandes de ribleurs.
Bastion
Bastion est la plus grande ville du Val-de-Rien, fondée dans les ruines d'un vieux château de la Loire miraculeusement épargné par les bombes. Au pieds de ses remparts s'est formé un bourg sur lequel règne un monarque autoproclamé. Une guerre a récemment opposé Bastion à la Septième, se soldant par la victoire de la république qui annexa de force la cité tout en y laissant le roi en place. Voir Description
La Citadelle
La Citadelle est la capitale de la Septième et la plus grande ville des terres désolées avec ses 6000 résidents. Elle a été fondée dans les ruines du quartier de la Défense sur le pas de l'Abri 1 qui renfermait les restes du gouvernement d'avant guerre. On s'y croirait presque dans une ville d'avant guerre avec ses belles rues pavées et ses jardins. Les habitants disposent de tout le confort : eau courante potable, électricité, tout à l'égout, traitement des déchets, en plus d'un système éducatif et d'une bonne sécurité garantie par la police républicaine. Voir Description
Arc de Triomphe
Tétrapyle construit sur la demande de Napoléon Ier en 1806, l'arc de triomphe trône toujours au milieu de la place de l’Étoile. Les années d’abandon l'on quelque peu abîmé, sa façade est noircie, craquelée par endroit, et de la végétation s'est installée sur ses parois.
La tour Eiffel
Toujours debout malgré la chute des bombes, la tour Eiffel reste le symbole de Paris. La Septième a réactivé ses émetteurs à son sommet pour diffuser sa radio dans une grande partie des terres désolées.
Céleste
Communauté occupant la tour Montparnasse. Les derniers étages sont habités par une sorte de noblesse, laissant les étages du bas à la roture, aux ouvriers et aux esclaves. La Tour est parvenue à garder à l'écart la Septième grâce au système de sécurité RobCo et ses innombrable robots qui la protègent. Voir Description
Notre-Dame de l'Atome
Autrefois cathédrale de l'archidiocèse de Paris, l'église a été reconvertie en temple atomiste. Elle est aujourd'hui le siège de l’Église d'Atome, la résidence du Haut-Confesseur et de ses chanoines. Sur l'île de la cité s'est constituée une petite communauté de fidèles protégée par les moines combattants de l'ordre hospitalier. Voir Description
Terminus
Terminus ne constitue pas véritablement une ville mais plus une série de communautés disséminées dans le métro parisien. Les habitations sont concentrées autour du Châtelet puis continues dispersés dans les méandres des tunnels. C'est le fief principale de la Famille, la mafia des terres désolées. Voir Description
Le Colisée
Communauté constituée dans l'ancien European Stadium construit à l'occasion des jeux olympiques de 2056. Une moitié du terrain et des tribunes sont occupés par un village, l'autre moitié est réservée à l'organisation des Jeux, avec notamment les matchs de trashball, le sport le plus populaire des terres désolées. Voir Description
Fort Dole
Fort Dole est la principale base militaire de la Septième, le siège de l'état major de la Légion. C'est la résidence du Major-Général, le chef suprême de l'armée, et de ses collaborateurs. C'est ici qu'on décide des opérations à mener et qu'on élabore les plans de batailles. C'est une véritable petite ville militaire vivant en quasi autarcie. Le Fort est la principale réserve de munitions, d'armes, d'équipement et de véhicules de l'armée. Il dispose de deux vertiptères, de plusieurs camions de transport, de voitures et d'un tank d'avant guerre remit en état de marche. Il s'y trouve plusieurs centaines de soldats en garnison. Le Fort sert aussi d'école militaire et de laboratoire pour les scientifiques de l'armée. Autrefois appelé Fort Liberté, la forteresse a été rebaptisée Fort Dole en l'honneur d'un commandant de la Légion mort en héros lors de la bataille de Nanterre.
Source image : Dimitar Marinski
Musée de l'Atome
Situé place Beaubourg au centre de Paris, le musée de l'Atome présentait au grand public toute l'histoire de l'énergie nucléaire et ses dernières technologies. Peu avant la chute des bombes, un attentat terroriste a diffusé un gaz toxique dans tout le bâtiment, obligeant le gouvernement à entourer le musée d'une grande bâche en attendant la désinfection, ce qui ne pu jamais se faire. Un siècle après, l'atmosphère du musée est toujours empoisonnée par le gaz toxique ce qui a tenu à l'écart bon nombre de récupérateurs et protégé le musée des pillages. Lors de sa fermeture en Octobre 2077, le musée consacrait une exposition à la concurrence entre les américains de Poseidon Energy et les européens de Global Énergie, exposant leurs trouvailles technologiques et les prototypes de demain du secteur civil et militaire.
Abri 8
L'Abri 8 est un abri Vault Tec ouvert dont la particularité est qu'il soit peuplé par la même personne multipliée plusieurs fois. En Octobre 2077, une seule personne a été enfermé dans l'abri, un homme appelé Émile, avec pour unique compagnie une machine. Lorsqu'il pénétra à l'intérieur, il se dédoubla. L'abri fût ainsi peuplé de clones provenant de la même personne : l’Émile Original. Une société unique s'établit dans l'abri où tous ses résidents avaient la même apparence et les mêmes souvenirs. Pour les différencier on les appela par leur fonction ou bien une particularité physique : l’Émile à lunette, l’Émile cuisinier, l’Émile costaud, l’Émile bricoleur, l’Émile farceur, l’Émile gourmand, l’Émile paresseux...etc. Il n'y a qu'une seule femme dans l'Abri, l'Émilette, considérée comme une erreur de clonage qui a modifié le sexe de l’Émile Original. L'actuel superviseur de l'abri, le plus vieux des clones reconnaissable à sa barbe blanche, est appelé Grand Émile. Il est désormais le seul a avoir connu l’Émile Original, le dernier survivant de la première génération de clones. Le clonage devint un rituel, réservé à quelques élus pour éviter la surpopulation. Les clones naissent adultes avec les souvenirs de l’Émile Original au moment de son entrée dans l'abri si bien qu'à chaque fois ils se croient victimes d'une machination. Les résidents ont développé des techniques pour faire comprendre rapidement aux nouveaux clones qui ils sont réellement, mais certains persistent dans leur dénis et continus de croire qu'ils sont le vrai Émile. Actuellement, l'abri est en pleine décadence car les clones de clones sont plus fragiles et moins intelligents que les autres. On arrive à la quatrième génération et on a l'impression que les nouveaux clones sont de plus en plus crétins et naïfs, présentant des troubles de l'attention et sont plus susceptibles d'avoir des maladies mentales et de développer des dépendances. Physiquement ils sont aussi beaucoup plus frêles, tombent plus souvent malades et se remettent moins bien de leurs blessures. Ils ont aussi l'air de vieillir plus vite. Des discutions ont donc commencé pour trouver un moyen de sauver l'abri, certains ayant émit l'hypothèse de trouver un successeur à l’Émile Original. Si la machine à cloner est calibrée pour correspondre à l'ADN du premier résident et ne peut que le cloner lui, il serait peut être possible de la reprogrammer pour qu'elle puisse cloner une autre personne. Mais la solution fait débat, car l’Émile Original, l'être parfait, fait l'objet d'une sorte de culte. L'abri 8 est ouvert et commerce avec quelques marchands de passage. Ceux qui ne sont pas au courant de la particularité du lieu sont souvent déroutés en voyant tous ces jumeaux. Il arrive parfois de croiser des clones d’Émile dans les terres désolées mais généralement ils préfèrent vivre en communauté au sein de leur abri.
Adélaïde
Communauté fondée dans l'épave d'un bateau bloqué au large, elle forme comme une île dans la mer d'Angleterre. L'Adélaïde, le nom du navire, transportait une cargaison en provenance d'Amérique, chargé de produits RobCo, mais en vu des côtes françaises en ce jour de 23 Octobre 2077, il n'arriva finalement jamais à destination. Découvert par des survivants, ils tuèrent l'équipage transformé en goules sauvages puis investirent le bateau. Dans ses cales, ils découvrirent un véritable trésor. Adélaïde a été construite sur une mine d'or, la cargaison valant plusieurs milliards de dollars. On y trouve des tas de robots en tout genre et des milliers de réacteurs à fusion flambant neufs. Le petit village survit depuis en troquant petit à petit la cargaison avec les Flottants, les seuls des terres désolées à pouvoir rejoindre l'île. Avec son stock, ses habitants ont de quoi survivre encore au moins 100 ans, si ce n'est plus. Le village a bien évidemment attiré la convoitise, mais il est bien protégé et aucune faction ne possède de flotte pour débarquer.
Epave de la station spatiale
La station spatiale de l'UASEC (Union AeroSpatial of European Commonweatlh) qui orbitait autrefois autour de la Terre s'est écrasée peu après la Grande Guerre à cause du manque d'entretien. Son épave se situe au milieu de la grande mer des Abîmes, ce qui la préserva des pillages. Qui sait ce qu'on pourrait trouver ici ?
Epave de l'avion
Perdue au milieu de la forêt luminescente se trouve l'épave d'un avion bombardier datant de la Grande Guerre. Ce devait être l'un des appareils chargés d'atomiser la France, mais une avarie l'a forcé à se poser en urgence. Sa bombe nucléaire est toujours à ses pieds, intacte et prête à l'emploi. L'épave est devenue un point de repère pour ceux qui parcourent la forêt.
Coin aux champignons
Zone de la forêt luminescente remplie de champignons géants. Certains possèdent des vertus hallucinatoires prisés par les échassiers. D'autres sont comestibles mais attention à ceux mortels.
Ménilmutant
Le cimetière du Père-Lachaise est devenue la zone la plus dangereuse des ruines de la capitale depuis qu'une communauté de super-mutants s'y est installée, lui valant le surnom de "Ménilmutant". Les arbres et la verdures ont recouverts les vieilles tombes, transformant l'endroit à un bois lugubre. Mais attention où vous mettez les pieds, les lieux sont truffés de pièges en tout genre pour repousser les curieux. Des totems faits de morceaux de cadavres préviennent qu'on entre sur le territoire des super-mutants. S'ils aspirent à vivre en paix, ils sont loin d'être amicaux.
Source image : Tian Gan