Les survivants des terres désolées désignent la population qui ne fait partie d'aucune faction particulière.
Ils sont répartis entre diverses communautés parfois rivales. Divisés et sans aucun sentiment d'unité, c'est l'une des missions de la Septième que de recréer la conscience d'appartenir à un même peuple.

On observe une division des survivants en classes sociales : les marginaux, les travailleurs et les bourgeois. Il faut aussi distinguer les citoyens des non-citoyens, et les libres des esclaves.

Les travailleurs
Les travailleurs composent la très grande majorité de la population des terres désolées.
Ce sont principalement des fermiers qui travaillent la terre, mais aussi des artisans, des récupérateurs, des mercenaires, des escorteurs, des coursiers, des prostitués...
Ils sont souvent dans des situations très précaires et ne survivent que grâce à l'entraide et la fraternité.
Les petits paysans libres produisent tout juste assez pour subvenir à leur besoin en plus d'un petit surplus à vendre pour pouvoir acheter ce qui leur manque, mais la plupart sont exploités par les grands propriétaires terriens. Il arrive qu'ils se soulèvent dans des émeutes réprimées par la légionnaires de la république mais les travailleurs sont tellement distincts, occupant des situations variées, qu'ils n'ont pas nécessairement conscience de former une classe sociale, ce qui les empêchent de lutter ensemble pour améliorer leurs conditions de vie. A la place, les différentes communautés ont plutôt tendance à se tirer dans les pieds.

Les bourgeois
Les bourgeois représentent une catégorie sociale minoritaire. Ce sont les riches marchands et les grands propriétaires terriens. Ils dominent les travailleurs qu'ils possèdent et exploitent.
Si d'un point de vu législatif ils ne sont pas à distinguer des travailleurs, grâce à leur fortune ils peuvent avoir de biens meilleures conditions de vie : ils habitent les plus belles demeures, s'habillent correctement et mangent toujours à leur faim.
En plus des propriétaires, les travailleurs qualifiés (médecins, scientifiques, ingénieurs) peuvent rapidement s'enrichirent grâce à leurs compétences uniques.

Les marginaux
Le reste de la population est composé de marginaux, des rebuts de la société vivant au crochet des autres. On y trouve des mendiants, des ermites, des déserteurs et des fugitifs.
Certains sont de simples vagabonds solitaires sans attaches ni famille, allant de ville en ville pour y trouver de quoi survivre. Généralement leur espérance de vie est faible car sans solidarité on ne survit pas longtemps dans les terres désolées.
Les marginaux sont souvent mal vu car chacun devrait travailler à aider la communauté à produire de quoi survivre. La Septième lutte contre les vagabonds en interdisant la mendicité, capturant les marginaux pour les mettre au travail forcé sur les chantiers de la république.

Les esclaves
Depuis la chute des bombes et la disparition des usines automatisées et de la robotique, l'esclavage a remplacé la puissance des machines pour devenir le nouveau moteur de l'économie. La société post-nucléaire est redevenue une société esclavagiste comme elle pouvait exister dans l'antiquité.  
Les esclaves représentent une part non négligeable de la population. A la Citadelle, la moitié des habitants sont des esclaves. Dans les campagnes, ils sont moins nombreux, mais certains domaines sont entièrement exploités par des esclaves car s'ils produisent moins, ils sont toujours moins chers que des ouvriers agricoles libres, augmentant les marges des grands propriétaires terriens qui s'enrichissent à défaut de produire assez de nourriture pour tout le monde.

Les esclaves, provenant d'horizons divers et ne connaissant pas les mêmes situations, ne forment pas une classe sociale qui pourrait se montrer solidaire, mais tout au plus un ordre présentant des caractéristiques semblables.
La plupart viennent des razzias des entrepreneurs négriers qui attaquent des communautés à la périphérie du territoire de la république pour en capturer le maximum de gens, ou sont d'anciens ribleurs emprisonnés par la Septième et réduit à la servilité. D'autres, incapables de rembourser leurs emprunts, ont été réduits à l'esclavage par leurs créanciers jusqu'au règlement de leurs dettes. Certains malchanceux sont nés esclaves, de parents eux même esclaves.
Ils sont employés de diverses manières, aux travaux agricoles, dans des ateliers ou toutes activités dégradantes. Certains servent dans les maisons comme domestiques quand d'autres sont obligés de combattre dans des arènes comme gladiateurs. Le statut des esclaves est lui aussi très divers, la plupart ne sont que des bras, mais d'autres, érudits, peuvent être des professeurs, des intendants, des contremaîtres, et avoir des postes à responsabilités. Ces derniers ont des conditions de vie bien meilleurs.
Le commerce des esclaves est le deuxième plus important trafic après celui des céréales. La cité-marchande d'Horizon est connue pour son grand marché aux esclaves.
La Septième a recourt abondamment au travail servile, notamment sur les grands chantiers pour la reconstruction des infrastructures et l'exploitation des mines, mais aucun n'est employé à combattre, l'armée étant composée que de militaires professionnels.
Mais depuis quelques années l'offre d'esclaves a tendance à se tarir, entraînant des problèmes économiques, les propriétaires terriens ayant de plus en plus de mal à trouver de la mains d’œuvre bon marché. Ils ont donc intérêt à pousser la république à la guerre afin de faire des prisonniers qu'on pourra réduire à la servilité, ou bien à encourager les naissances d'enfants esclaves.
Juridiquement, la Septième considère les esclaves comme la propriété d'autrui, mais reconnaît leur humanité. Pour autant, ils n'ont aucun droit, tout juste sont-ils protégés des punitions corporelles.
Le Parlement rechigne à légiférer sur l'esclavage, connaissant la trop grande dépendance de l'économie des terres désolées au travail servile. Pourtant, beaucoup réclament un meilleur contrôle, en interdisant notamment aux parents de vendre leurs enfants, ou bien pour empêcher l'esclavage sexuel ou pour stopper les razzias des négriers sur les communautés non membres de la république.
Certaines demandent carrément son abolition, une proposition absurde qui mettrait l'économie en péril.
Les affranchissements sont rares et surviennent généralement à la mort du maître qui relâche ses esclaves dans son testament. L'Eglise d'Atome encourage les affranchissements.