Terminus est une cité s'étendant dans l'ancien métro parisien. A la chute des bombes, c'est l'un des premiers endroits où les habitants vinrent se réfugier afin d'éviter les retombées atomiques.
Principalement concentrée autour du Châtelet, elle se disperse ensuite à travers les entrailles des souterrains. Mais Terminus ne forme pas une communauté à proprement dit, il n'y a aucune autorité centrale et ses habitants n'ont pas conscience d'être membres d'une même ville. Il s'agit plutôt d'un conglomérat de gens essayant de survivre au même endroit.

Le Châtelet
Les survivants ont établit une véritable petite ville souterraine.
Délaissant les premiers niveaux, trop proches de la surface et de ses dangers, la cité commence à partir du quatrième sous-sol, puis occupe les quais et les couloirs des différentes stations de métro et de RER qui forment comme des rues.
Des constructions de fortunes en bois et en tôle servent d'abris, mais la plupart loge dans d'anciens wagons réaménagés en habitations, avec cuisine, chambre et salle d'eau, agencés sur les voies de manière à permettre la circulation.
Par endroit, les survivants ont réussi à remettre en marche les lumières et le système de ventilation, mais la plus grande partie des souterrains restent sombres et humides, la luminosité rehaussée seulement de quelques lanternes alimentées par des générateurs bruyants.
La promiscuité, l’exiguïté, les odeurs, le bruit, l'obscurité, rendraient n'importe qui claustrophobe. Seul celui qui est né ici peut y vivre, les autres suffoquent rapidement, obligés de remonter à la surface régulièrement.
Si la majorité de la population du Terminus se concentre à Châtelet, il existe d'autres localités de plus ou moins grande taille dans le reste des tunnels. C'est cette dispersion qui rend le contrôle de la ville si difficile et l'empêche de se solidariser.
C'est aussi une ville très dangereuse par la présence des truands de la Famille et des goules sauvages qui infestent certains tunnels

Le Bazar
La Bazar est le marché de Terminus qui occupe une partie de l'ancienne ligne 4 du métro.
Il forme un long corridor congestionné de wagons réaménagés en boutiques, alignés les uns à la suite des autres, d'un côté ou de l'autre de la voie où s'entassent les clients.
L'endroit est toujours très bruyant couvert par le brouhaha constant des boutiquiers qui interpellent les passants pour qu'ils achètent leurs produits. Les jours d'affluence, on ne peut y faire un pas sans être bousculé tant l'espace est étroit, les voleurs s'y donnent alors à cœur joie pour faire les poches des étrangers.
On y trouve un marché noir important, ici il n'y a aucun contrôle de la Septième. Si cela peut être une bonne chose pour certains produits frauduleux, en ce qui concerne la viande, l'eau ou les médicaments, mieux vaut se méfier de leur provenance, les arnaques ne sont pas rares.
Les dealers y vendent leurs drogues en public, aucunement inquiétés par la moindre autorité. Car ici le vraie pouvoir est entre les mains de la Famille, la mafia des terres désolées.
Les marchands du Bazar sont tous extorqués par les truands qui les ponctionnent contre leur sécurité.
Le Bazar abonde de clients et de marchandises, Terminus occupant une position stratégique au carrefour de plusieurs lignes des tunneliers rejoignant la Citadelle, Céleste et le Colisée jusqu'à l'extérieur des ruines de Paris. Le Bazar peut être accessible directement depuis Notre-Dame grâce à la bouche de métro de l'île de la cité.

Les champs élimés
Les "champs-élimés" est le surnom donné au quartier de divertissement de Terminus qui occupe la ligne A avec ses bistrots, ses cabarets et ses bordels. On y baise pour pas cher, on pari sur des combats de chiens ou de gladiateurs. On y joue aux cartes, aux dès, aux différents jeux d'argents. On y tournerait même aussi les dernières holobandes pornographiques des terres désolées...
Ici règne la drogue, l'alcool, le sexe et la violence. C'est un endroit dangereux, notamment pour les étrangers, mais les gens savent faire la différence entre une victime potentielle et un futur client.
Les bistrots servent une boisson confectionnée dans les distilleries du métro, un tord-boyaux sans véritable goût mais qui possède un fort degré alcool.
Les légionnaires de la Septième descendent rarement dans les champs élimés, laissant le maintien de l'ordre à la Famille qui lui verse abondement des pots de vin. La mafia y a ses quartiers d'où elle dirige son commerce.

Personnages importants
Le Don
Gonzalo Rodriguez-Garcia, plus simplement surnommé le Don, est l'actuel Parrain de la Famille.
C'est un enfant du Terminus. Délaissé par ses parents, il grandit dans le quartier des champs élimées en côtoyant les membres de la Famille qui, justement, remplacèrent peu à peu sa famille. Gonzalo monta les échelons de l'organisation et se fit connaître sous le nom du Don en prenant en main une cellule de l'organisation.
Il se fit accepter à la table du précédent Parrain jusqu'à devenir l'un de ses proches. C'est grâce à cela qu'il put facilement organiser son assassinat pour prendre sa place.
Le Don se fit reconnaître Parrain par la Famille en 2171.
C'est un homme à la carrure d'une armoire, toujours bien coiffé et habillé.
Il est réputé pour être froid, calculateur et paranoïaque, capable d'une grande cruauté envers ses ennemis. Comme tous mafieux qui se respectent, il aime l'alcool et les femmes. Lorsqu'il n'est pas à son bureau en train de gérer les affaires de la Famille on peut le trouver au Wagon Rouge, le cabaret du Terminus.



Madame
Rares sont ceux à connaître le véritable nom de la patronne du Wagon Rouge et beaucoup se contentent de l'appeler "Madame".
C'est une jolie rousse d'une trentaine d'années, grande et mince, toujours parfaitement coiffée et habillée. Malgré sa jeunesse elle tient fermement les rennes du plus grand cabaret des terres désolées, c'est une femme autoritaire qu'on impressionne rarement.
Le Wagon Rouge tient son nom de son entrée, une façade de wagon repeinte en rouge. C'est le principal lieu d'amusement des tunneliers et des truands de la mafia, le centre de toutes les intrigues nocturnes. Les danseuses se suivent toutes la nuit sur la scène devant des spectateurs toujours de plus en plus soûls qui boivent et qui chantent jusqu'à s'évanouir.
Le Wagon Rouge a des relations étroites avec la Famille qui y possède ses quartiers privés réservés au Parrain.