Les terres désolées couvrant une zone de 80 000km², il est parfois nécessaire de parcourir de grandes distances pour voyager d'une communauté à une autre.
Toutefois, les déplacements sont devenus difficiles par l'absence de routes, de relais de ravitaillement et par tous ses dangers (ribleurs et créatures mutants). Il faut donc bien préparer son voyage si on veut rester en vie.

Voyager seul
Véhicule
Traverser les terres désolées à pieds est dangereux et mieux vaut avoir un véhicule.
Motos, camions, voitures, il est possible de remettre en état les épaves d'avant guerre qui n'ont pas subit trop de dégâts. Généralement, leur réacteur à fusion fonctionne encore, il suffit de savoir les faire démarrer pour les faire rouler.
Si les ruines de la capitale se prêtent assez peu aux véhicules, étant donné ses rues encombrées par les gravats, le reste des terres désolées offre une grande étendue permettant aux voitures et aux camions de circuler. Toutefois, les routes ayant en parti disparues avec les bombes, il est préférable d'avoir un véhicule adapté capable de surmonter les obstacles, ce qui n'est souvent pas le cas des voitures d'avant guerre beaucoup trop basses pour pouvoir avancer dans ces conditions.
Certaines factions ont des véhicules. La Septième possède ainsi des camions et des vertiptères pour déployer ses forces armées. Il arrive que des bandes de ribleurs forment des convois véhiculés, tout comme les négriers qui aiment transporter leurs "marchandises" par camion.

Montures
Moins chers et plus fiable qu'un véhicule, une monture peut aider à faire de longs voyages, à traverser les fleuves et passer les terrains accidenter.
Les marchands utilisent principalement des brahmines pour transporter leurs marchandises sur de longues distances, mais si elles sont robustes et résistantes elles ne sont pas rapides.
Les chevaux sont rares dans les terres désolées, mais au delà de la grande mer des Abîmes il semblerait qu'ils soient plus nombreux étant donné leur importance dans la culture de la Horde qui possède une grande cavalerie.

Voyager en groupe
Les guides
Pour se déplacer dans les ruines, il est important de savoir où l'on met les pieds.
Il existe des guides professionnels connaissant les terres désolées comme leur poche qui acceptent d'accompagner les voyageurs contre quelques capsules. Les guides connaissent les dangers à éviter, les territoires contrôlés par les bandes de ribleurs, les coins abritant des monstres mutés, les endroits trop irradiés, les zones de patrouille des légionnaires de la Septième...etc.
Ils connaissent les zones sûres, les différentes communautés et leurs coutumes et peuvent introduire un voyageur auprès d'elles.

Caravanes marchandes
Les marchands ambulants voyagent dans les terres désolées en formant de grandes caravanes allant de ville en ville en suivant les principales routes marchandes. Ces caravanes sont composées la plupart du temps de marcheurs, de bêtes de somme et parfois de véhicules.
Des éclaireurs partent souvent seuls en avant du groupe pour repérer discrètement les divers dangers et les caravanes sont toujours accompagnées d'escorteurs professionnels, aguerris et bien armés. Il arrive parfois que les soldats de la Septième ou des régulateurs escortent les convois.
Les voyageurs solitaires profitent souvent des caravanes pour se déplacer, bénéficiant de la protection des escorteurs. Les marchands les acceptent gratuitement car on n'est jamais trop nombreux pour affronter les dangers des terres désolées.
Les attaques de caravanes ne sont pas rares. Les ribleurs tendent des embuscades pour piller les marchandises et capturer les marchands qu'ils échangent ensuite contre rançon ou qu'ils revendent comme esclaves quand ils ne les gardent pas pour s'amuser avec.

Les Tunneliers
Passer par les ruines du métro parisien est la méthode la plus rapide et la plus sûre pour voyager dans les ruines de la capitale dont les rues sont dangereuses et souvent encombrées de gravats.
Les Tunneliers sont des guides, des professionnel du métro qui connaissent parfaitement le dédale de tunnels labyrinthiques qui s'étend sur des kilomètres sous Paris. Ils connaissent ses dangers, les zones effondrées, inondées ou fortement irradiées, et celles infestées de goules sauvages dans lesquelles il ne faut surtout pas s'aventurer.
Les Tunneliers sont parvenus à remettre en marche quelques rames de métro et peuvent faire la liaison rapide entre plusieurs endroits de Paris. Depuis Terminus, on peut ainsi rejoindre en quelques minutes la Citadelle, le Colisée ou Céleste.
Pour voyager dans le métro, les étrangers auront nécessairement besoin des Tunneliers pour ne pas s'y perdre et y mourir bêtement, mais aussi pour être introduits aux différentes communautés peuplant le métro et toujours très méfiantes vis à vis des "surfaciens"
Les Tunneliers sont basés à Terminus mais possèdent des comptoirs dans toutes les grandes localités qui lui sont reliées. Leurs prix dépendent des zones à traverser, mais pour les simples trajets sur des portions bien connues leurs tarifs sont raisonnables.

Les nomades du rail
Avant guerre, le transport ferroviaire faisait la fierté du Commonwealth Européen avec la mise en service de trains à haute vitesse comme les TRF (train à réacteur à fusion). La région parisienne était très densément équipée de voies de chemin de fer qui constituaient le moyen de transport le plus utilisé, loin devant la voiture.
Après la chute des bombes, des survivants ont trouvé refuge dans les trains abandonnés qu'ils réussirent à remettre en état, leur permettant de voyager sur l'ancien réseau ferré. Une grande partie de ce réseau a disparu aujourd'hui, emporté par les bombes ou l'abandon, mais quelques lignes restent en état ou ont été réhabilitées par les nomades du rail.
Ces nomades parcourent les terres désolées en vivant dans leur train en communauté d'une dizaine de personne constituant un clan tout affairé à piloter, réparer, et défendre le train. Chaque tronçon de chemin de fer possède son clan, mais tous partagent une culture commune même s'ils ne se côtoient très peu.

Si la vitesse avant guerre faisait la fierté des cheminots, aujourd'hui les trains ne roulent pas vite afin d'éviter les avaries, prévenir les déraillements et par économie des réacteurs à fusion. Mais en cas d'attaque, les trains peuvent accélérer et très facilement semer leurs poursuivants.
Rafistolés de partout, les pannes ne sont pas rares, obligeant parfois les trains à s'arrêter au milieu des terres désolées pendant plusieurs heures en les laissant en proie des ribleurs. Mais les nomades connaissent parfaitement leurs appareils et finissent toujours par les réparer.
Malgré cela, le train est le moyen de transport le plus sûr et rapide pour voyager et convoyer des marchandises.

La Septième s'appuie beaucoup sur les nomades du rails pour connecter les communautés et faciliter le déplacement des civils. Elle a aidé à reconstruire plusieurs chemins de fer pour étendre le réseau.

Les Flottants
Ceux qu'on appelle les Flottants sont des nomades parcourant la Seine sur des embarcations légères.
Leurs bateaux sont souvent des péniches d'avant guerre retapées, fonctionnant grâce à un réacteur à fusion, mais plus souvent par halage, tiré par une brahmine.  
Ils vivent sur leurs navires qui deviennent de véritables maisons flottantes, ce qui leur donna leur nom, bien à l'abri des dangers des terres désolées. Ce sont d'excellent pêcheurs et de bon navigateurs.
Ils gagnent leur vie en transportant les voyageurs et les marchandises en faisant le lien entre les communautés le long de la Seine, des ruines de Rouen à Horizon, puis jusqu'à la Citadelle et Notre-Dame, avant de remonter l'Yonne jusqu'aux ruines d'Auxerre. Les meilleurs matelots et les plus petites embarcations arrivent à passer les cataractes du cratère rouennais pour rejoindre Conteneurs-sur-mer et l'embouchure du fleuve.

Communiquer
Coursiers
Si les troupes de la Légion sont reliées par radios à courte portée ce n'est pas le cas de toutes les terres désolées.
Les coursiers constituent le meilleur moyen de communication.
Ce sont de jeunes gens habitués des terres désolées qui transportent d'une ville à l'autre des messages et des colis. Ce sont des postiers en quelque sorte, mais bien armés et équipés.
On trouve des bureaux de coursiers dans toutes les grandes villes et ils desservent toutes les communautés. Généralement, les coursiers sont illettrés, ce qui assurent aux clients qu'ils ne liront pas leurs lettres.
Il faut être rapide, discret et courageux pour devenir coursier, ou bien n'avoir que ça pour subsister.
La Septième a mit en place la Fédération National des Escorteurs et des Coursiers, la FNEC qu'on prononce "fennec". Les courtiers de la Fennec bénéficient de sauf-conduits qui leur permettent de se ravitailler gratuitement dans les communautés affiliées à la république. Grâce à cela, ils sont bien plus rapides que tous les autres coursiers. Mais certains habitants ne font pas confiance à la Fennec, affirmant que la Septième en profite pour lire les courriers et contrôler les colis.

Radpigeon
Les radpigeons sont des oiseaux mutants peuplant les terres désolées. Certains ont été apprivoisés et dressés à suivre un chemin déterminé. Ils peuvent ainsi transporter des messages sur une distance pouvant aller jusqu'à 800km. Autrement dit, une personne située au bout des terres désolées peut contacter une autre située à l'autre extrémité en seulement une journée. Chaque grande ville dispose de son réseau de poste avec pigeonniers.