Les terres désolées désignent les ruines du monde connu. Elles se divisent en quatre régions : les ruines de la capitale, le Reg, le Val-de-Rien et la grande mer des Abîmes.

Les ruines de la capitale
Région la plus peuplée des terres désolées.
Paris a été épargnée par les bombes, celle qui lui était destinée étant tombée à plusieurs kilomètres d'ici en créant la grande mer des Abîmes. On ignore pourquoi, mais la légende raconte que le pilote devant larguer la bombe la dévia volontairement afin de préserver la ville lumière et ses monuments.
Toutefois, la capitale fut balayée par les ondes de choc, puis le temps fit le reste. La plupart de ses habitants disparurent avec les maladies, les famines et les violences, jusqu'à être totalement abandonnée. Par manque d'entretien, face au cycle de gel et dégel, et à cause des combats, plusieurs bâtiments se sont effondrés en encombrant les rues. Les grandes autoroutes suspendues sillonnant à travers le centre ville se sont brisées, emportant le monorail avec elles. De nos jours, le meilleur moyen de se déplacer dans les ruines de Paris, le plus rapide et le plus sûr, est d'emprunter les tunnels du métro.
La Seine est très irradiée. Son cours passant dans la grande mer des Abîmes, elle draine tout un tas de radiations. On ne peut s'y baigner ou boire son eau sans risquer d'encaisser beaucoup de radiations. Plusieurs péniches font des aller-retour sur le fleuve navigable des ruines de la capitale jusqu'aux cataractes de Rouen. Ensuite la navigation est plus difficile pour rejoindre l'embouchure jusqu'à Conteneurs-sur-mer.

Après la chute des bombes, plusieurs communautés s'installèrent à Paris. Les ruines sont aujourd'hui partagées en plusieurs zones d'influence :
- La Citadelle : capitale de la Septième, située dans les ruines de la Défense, c'est la plus grande ville des terres désolées.
- Céleste : communauté située dans la tour Montparnasse.
- Terminus : ville éparpillée dans les ruines du métro parisien.
- Le Colisée : avant guerre ce stade était appelé l'European Stadium, construit à l'occasion des jeux olympiques 2056. Aujourd'hui on y joue au Trashball.
- Notre Dame de l'Atome : l'ancienne cathédrale reconvertie en temple du culte d'Atome. C'est le centre spirituel des terres désolées, sa capitale religieuse.

D'autres zones sont à éviter comme l'ancien cimetière du Père-Lachaise aujourd'hui surnommé "Ménilmutant" car infesté de super-mutants.

Le Reg
Le Reg est le nom donné au grand désert de ruines située au Nord de Paris. C'est une grande étendue désolée recouverte de décombres. Plusieurs bombes ont balayé la zone, désintégrant toute civilisation.
Avant guerre c'était une région très industrialisée avec plusieurs usines automatisées dont les ruines sont devenues aujourd'hui un paradis pour les récupérateurs.
Plus on s'éloigne de l'intérieur des terres et plus le reg se transforme en marécages insalubres. On pénètre alors dans le domaine des marais humides avec sa faune endémique.

On y trouve deux villes d'importance :
- Horizon : une cité-marchande connue notamment pour son grand marché aux esclaves. Elle est construite sur une portion d'autoroute suspendue avec à ses pieds un vaste bidonville.
- Conteneurs-sur-mer : construite à l'embouchure de la Seine grâce à plusieurs conteneurs convertis en habitations. L'épave d'un vieux paquebot de croisière s'est échouée sur ses rives avec toutes (ou presque) ses infrastructures de loisirs encore fonctionnelles, faisant de la ville une sorte de station balnéaire post-apocalyptique.


Le Val-de-Rien
Le Val-de-Rien est une vaste zone forestière au Sud des ruines de Paris.
La forêt luminescente, faite de grandes arbres à la sève phosphorescente, n'a rien de naturelle et proviendrait d'un laboratoire d'avant guerre travaillant sur des organismes végétaux génétiquement modifiés.
La forêt agit comme un  parasite, infiltrant ses racines partout, les graines émergeant entre les failles pour les grandir et réduire les sols et les murs en poussière. En quelques années, les ruines de villes comme le Mans, Tours et Blois se sont vues disparaître sous une végétation dense, la forêt faisant plus de dégâts que les bombes en avalant les rues et les immeubles jusqu'à les recouvrir totalement. Les ruines d'Orléans commencent elles aussi à être peu à peu grignotées par la nature envahissante.
De plus, une faune particulière s'est développée dans les bois, avec des grenouilles mutées et des solifuges géants.
D'après les scientifiques de la Septième, la forêt mutante pourrait continuer à progresser vers le Nord et atteindre Paris dans les 50 ans. Certains recommandent sa destruction en brûlant les arbres et même, pour les plus radicaux, en lançant une bombe qui pourrait anéantir toutes la surface forestière. D'autres voudrait apprendre des échassiers pour préparer la population à vivre en osmose avec la forêt.

Le Val-de-Rien est peu habité et ne compte que deux localités :
- Bastion : ville construite dans les ruines d'un des derniers châteaux de la Loire encore debout. C'est une cité-féodale, avec un roi à sa tête, qui contrôle d'autres localités dans la région par des liens vassaliques. Depuis peu, Bastion a été contrainte de rejoindre la Septième et d'ouvrir sa monarchie vers la démocratie.
- Canopée : village arboricole construit au cœur de la forêt luminescente accroché à la cime des grands arbres. Il est habité par les échassiers qui forment une peuplade tribale vivant en harmonie avec la forêt.


La grande mer des Abîmes
Site de l'impact de la plus puissante bombe atomique de la Grande Guerre qui ne laissa qu'un immense cratère radioactif de 20 000km². On raconte que la bombe était à l'origine destinée à détruire Paris, mais on ignore exactement comment elle s'est retrouvée au milieu de la Champagne.
La zone est un no man's land, ou presque, et ne peut être traversée sans protection anti-radiations. Elle est aussi très dangereuse, peuplée des monstruosités mutantes les plus terrifiantes des terres désolées et de goules sauvages bien plus redoutables qu'ailleurs. Il arrive parfois que certaines de ces créatures s'échappent de la grande mer pour errer dans les ruines de la capitale, causant la panique et la destruction.
Du fait de son brouillard radioactif, la grande mer n'a été que très peu explorée. C'est donc un endroit de choix pour les récupérateurs qui peuvent y trouver des trésors, à condition de braver les radiations et les créatures. D'autres y trouvent refuge, du moins pour un temps, afin d'échapper à la justice, à la conscription, aux impôts ou à leurs dettes.
C'est aussi devenue une frontière naturelle quasi infranchissable séparant l'Ouest et l'Est de l'ancien Commonwealth Européen, empêchant les cavaliers de la Horde de venir fondre directement sur les territoires de la république.
Les vents transportent parfois sur le reste des terres désolées des nuages de radiations provenant de la grande mer.

La grande mer des Abîmes n'est habitée qu'à deux endroits :
- Nécrotopia : une ville de goules construite dans un cimetière de trains.
- Le Sanctuaire : lieu saint des atomistes érigé sur le tombeau du prophète Adams.